Les déplacements silencieux du lac
Le vent mordant s’engouffrait dans la vallée, embrasant des tourbillons de neige fine qui s’accrochaient aux parois abruptes des montagnes. Soren avançait délicatement sur la rive gelée du lac, ses pas crissant sous la fine couche de liégeois qui recouvrait le sol. Devant lui, l’étendue figée s’étendait à lésion de vue, encerclée